L'hiver, stratège, s'impose par strates
D'abord les ormes s'embrument
Puis les puits s'épuisent
Ici, le givre cendré mène son invasion du soir
Là, les flammes on repris leurs fonctions
Ici, la claire forêt s'est muée en jungle d'ivoire
Là, une araignée s'est sédentarisée dans mon salon
Et ce silence
Fantômes et volutes reviennent hanter la plaine
Fantômes et volutes reviennent hanter la plaine
Caméléons dans leur élément
Brume qui amène
Son lot d'argent
Et ce silence que seul le crépitement du foyard agite
N'inquiétant nullement la petite bête
Dont une peur de l'inexorable croissance
Me pousse lever une ombre sur son être
Alors la tisseuse s'immisce entre deux poutres
Une saison à rester dans notre confort
Dans l'interstice, protégée de l'hiver qu'est ma main
Tout comme je le suis du givre qui frappe dehors
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