« Montez vers sa maison… »
- Psaume 100, 4
je l’imagine
en haut d’une colline
la lumière de sa fenêtre
semblable à un phare
qu’aucune nuit
qu’aucune tempête
ne peut éteindre
je l’imagine
pas très grande
pas très solide
et pourtant toujours là
parfumée au feu de bois
avec juste la place qu’il faut
pour un tête à tête
je l’imagine
loin de tout
mais accessible à chacun
la porte toujours ouverte
au pèlerin de passage
oasis de paix
au plein cœur du sauvage
je l’imagine
et ainsi je m’en approche
me laisse accueillir
par le gardien du silence
tel que je suis
tel qu’il est
ensemble sous le sourire de l’étoile