De désir, mon cœur est au large
Je cours vers toi
Car tu mets mon cœur au large
Psaume 119, 32
Tu augmentes mes paysages
arrondis mes colères en collines
assouplis mes raideurs d’esprit
dénoues la corde de mes tracas
polis toutes les pierres de mes soucis
adoucis de neige la pointe de mes colères
abats les clôtures de mes terrains réservés
me pousses joyeusement dans les friches qui me faisaient peur
places devant mon pas d’insoupçonnés bocages
chaque fois que je t’appelle, t’implore et te veux
debout, vivant, proche et serré
contre moi