07 décembre 2015

T'y savoir quelque part

Une grande ville
Montagne de solitude
Un jour d’orage

Je me débats
Dans l’hydre de ses rues
Pour trouver ta porte
Sans oser y frapper

Je brise mon poing
Sur le bois des années
Alors l’incompréhension
Ouvre grand sa gueule

Cette ville est tienne
S’y perdre sous la pluie
Sans trop se craindre

Boire à ses fenêtres
Et à ses maisons closes
Le venin délicieux

Et t’y savoir
Quelque part
Sans oser te comprendre