Myriam, Marie,
au sortir de ton ventre, le royaume vient à naître
il se nourrit de ton sein, celui qui sera ton maître
Quel étrange destin pour toi qui le portes aujourd’hui
et qui de sa venue avec les anges te réjouis
tu ne sais pas encore mais déjà l’épée attend
de te percer le cœur quand au bois l’on pend
celui qui maintenant se blottit contre toi !
Quelle folie pour toi qui accouches d’un roi !
Myriam, Marie
souvent je pense à toi
au jour en pleine nuit
quand naquit l’espérance
à la nuit en plein jour
quand vainquit la violence
tu as conservé la foi
au jour du bonheur
au jour du malheur
Myriam, Marie, ma sœur
au chemin de la foi