San Marco dans la pénombre
Et l'on n'y voit que dans le coeur
Cet espace Ce foyer intérieur
Alors que le corps s'avance au pays des ombres.
Soudain
L'âme s'allume d'une petite flamme qui lui a été donnée
L'âme s'allume d'une petite flamme qui lui a été donnée
- par qui ? -
Et l'espace s'illumine de scènes sacrées
Dans ses recoins Dans ses coupoles abandonnées.
Ici, le Christ Pantocrator
Maître de paix Maître d'amor
Et là-bas les apôtres comme 12 compagnons de route
Le chemin d'Emmaüs caché sous les voûtes
Et de nouveau le Christ, puissant de son manteau d'or.
Le Christ crucifié dans sa grande mosaïque
Le Christ ressuscité
Un feu Une musique
Et le Père qui te regarde de partout
Dans ton âme, dans ton grand Tout.
Un sensation d'amour...
La lumière s'intensifie tout alentour
Et l'on aperçoit les madonnes partout sur les piliers
Et l'on aperçoit le Christ partout pour te protéger
Comme un nouveau rayon de jour.
La lumière s'intensifie et pousse le battant
De ton âme ouverte
Une basilique au-dehors Une basilique au-dedans
Et toutes les deux remplies de la même Espérance
Le Dieu du petit homme Le Dieu du monde immense
Deux églises qui ne font qu'une...
Deux, c'est pour le chiffre,
Mais la troisième église est pour l'Une.
Père, Fils et Saint-Esprit,
Tous unis dans la lumière de la lune !
Et San Marco dans la pénombre
San Marco dans la lumière de la nuit
San Marco t'englobe et te réjouit.
voilà qui est bien dit,
RépondreSupprimeret si on n'a pas san marco à disposition? ou seulement dans la pénombre,
ne me reste-t-il que l'ombre?
les temples du coin seront les premiers pas
André
Les temples du coin sont très lumineux aussi, mon cher André.
SupprimerMais le plus lumineux de tous ces lieux sacrés est celui que l'on trouve dans son fort intérieur, au-delà de la nuit, au-delà des profondeurs...
Un gros bisou,
Estelle.