Je t’attends…
Vraiment ?
Tu m’attends…
C’est dément
Je m’attends…
A contre-temps
En ai-je le temps ?
Je ne le prends
Mais si j’attends,
Qui, au rendez-vous?
Le vide et le manque,
la peur au ventre,
Le temps qui passe, et peut-être la mort
En ai-je l’envie ?
Pourtant, je soupire
Et j’attends,
sur toi,
et l’inspiration,
et l’illumination
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Mon devenir en dépend, me disent les prophètes-voyants
C’est vrai que lorsque je m’arrête,
silence
Que d’inspirations
Au portillon
Est-ce les premiers pas vers l’illumination ?
Je t’attends,
Surtout toi, l’ami
Et toi la mère, et toi le père,
Depuis la nuit des temps.
Dèsir d’amour
Qui viendra donc au cœur de la nuit ?
On attendait que le maître des contrastes, de l ombre et de la lumiere prenne la plume, et voici que c est fait!
RépondreSupprimerTel un jean-baptiste qui montre toujours plus loin, toujours plus haut, et toujours plus proche, le maître vient déposer quelques lignes obscures pour illuminer notre attente et vivifier notre regard!
Amen!