Il pleut ; les anges pleurent
Des larmes froides dans les villes qui se multiplient,
Des larmes froides dans le gris qui s’intensifie
Et pour l’enfant qui construit en son cœur
La citadelle du bonheur,
Il pleut, les anges pleurent
À chaudes larmes.
Il pleut ; les anges pleurent
Des larmes noires sur les champignons de béton,
Des larmes noires sur les mousses de goudron
Et pour la graine qui sommeille en son sillon
Jusqu’à sa lointaine réalisation,
Il pleut, les anges pleurent
À chaudes fleurs.
Il pleure ; les anges pleuvent.
Dieu s’attriste sur ce monde qui se meurt
Et vide sur la terre de nos errances
Les greniers de ses hauts cieux : les lueurs,
La douceur et les souffles d’espérance.
Dans nos tourmentes, Il pleure
Et ses anges pleuvent
Dans des averses de clémence.
Il neige ; les anges pleuvent
Et couvrent le sol râpeux de leurs ailes neuves
Comme d’un manteau d’innocence.
Ô promeneur, fais bien attention
En sortant de ta maison
Essuie tes pieds sur le paillasson
Car ainsi tu ne terniras pas
La robe du séraphin qui dort sous tes pas.
"...ainsi tu ne terniras pas
RépondreSupprimerLa robe du séraphin qui dort sous tes pas"
Cela, c'est vraiment la grande classe, à mon sentiment.Spirituellement, poétiquement et puis, tu n'aurais pas pu tomber mieux avec le temps qu'il fait aujourd'hui.
Bises d'ange!
Désolé, mais y a vraiment rien à faire; je te déteste...
RépondreSupprimer;-)