Que tes compassions viennent sur moi, pour que je vive !
Car ta loi fait mes délices.
Psaume 119, 77
Où est ton ventre, mon Dieu, ton bassin, ton centre, ton cercle, ton sein ?
Que j’hérite de ses frémissements
Oui, qu’ils m’assurent d’embrasser la vie
En cœur et en chair, en mouvement, en tremblement, en émotion
Je suis née, mais sans toi
Mon souffle s’épuise
Ma tête prend le dessus
Mes pas se perdent, appelés pourtant
À remonter les torrents impétueux
Jusqu’au bruissement discret de leurs sources
Ta loi fait mes délices, chante une voix
Je lui réponds :
« si ma bouche était une demeure
entre mes lèvres, mon Dieu,
y entreraient tes mots-matrices »
(Je l’apprends un jour, compassion et matrice sont en hébreu de même racine)
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