Quatre flammes s’allument
points cardinaux d’un flou que je peine à nommer
Bordée de lumière, la petite que j’étais
abandonne ses peurs au lit du doute,
se lève pour enfin chanter
«mon âme, bénis le Vivant
qui rend à l’aride grisaille sa viridité,
et fait jaillir en nos creux des sources insoupçonnées »
Et je poursuis, à la lueur des flammes,
« Tu as pour manteau la lumière, Ô Toi le Vivant
Tu es ma joie, ma douceur, ma force
ma rivière et mon pré,
et je sais que je t’aime »
Aux quatre points cardinaux de moi
je le répéterai
jusqu’à ce que cela devienne réalité
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