Seigneur, si tu fouinais dans nos vies
qui oserait tenir debout ? - Psaume 130,3
D’où me vient cette crainte
de te voir me surveiller
épier mes moindres gestes
et fuir comme la peste
tout ce que je tiens caché
qui du mal porte l’empreinte ?
Mais tu n’es pas aux aguets
de mes pas de travers
de mes bégaiements ordinaires
ni comme un chien d’arrêt
sur les traces d’un cerf
à pister mes travers
Tu es le Dieu de toutes grâces
qui jamais ne se lasse
d’offrir son pardon
que je puisse voir ta face
que ma faute s’efface
que je m’offre à ton don
Que faudra-il encore
pour que s’abandonnent
mon cœur et mon corps
à ta voix qui résonne ?
Quand se tairont les voix
qui ne viennent pas de toi
qui toujours condamnent
mon cœur et mon âme ?
Que la figure du dieu terrible
aux exigences impossibles
s’efface de ma mémoire
que je puisse enfin croire
à l’amour indicible
du Dieu tendre et sensible
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