Dans la brise du soir
tu viens me chercher
et moi dans le noir
je vais me cacher
Je voudrais t’ignorer
te confier à l’oubli
mais tu sais me trouver
au cœur de ma nuit
Je ne m’y fais pas
un Dieu qui pardonne
qui ne demande pas
qu’en échange on donne
ça n’existe pas !
Combien de temps encore
pour qu’au cœur et au corps
jusqu’aux plus fines fibres
ta parole qui rend libre
s’écrive en majuscule
bouleverse et bouscule
mes idées ridicules ?
Ce soir je m’abandonne
à toi qui me pardonnes
et demain s’il le faut
si ton amour me presse
je referai le saut
aux bras de ta tendresse
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