Elle est ailleurs.
Dans un pays où même la nature lui semble artificielle.
Quelques palmiers trop bien taillés.
Aucun chien, chat ou insecte pour s’y attarder.
Elle est perdue.
Elle se risque à demander son chemin à l’homme qui passe.
Elle s’attend à son indifférence, sa froideur.
Elle ne ressemble pas aux femmes d’ici.
L’homme lui sourit, la guide, l’escorte.
Ils se quittent d’un joyeux signe de la main.
Elle est chez elle,
partout où demeure la possibilité d’un échange.
Dans le palmier, un jais approuve et prend son multicolore envol.
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