Tu es encore là petit cristal?
Pourtant les autres t'attendent
Pour tisser le manteau hivernal
Qui chute comme une sarabande
Mais je n'ose pas descendre
Vers ce monde tout gris
De fatigue et de cendres
Je tremble à chaque éclaircie
D'être dans cette chute future
Une essentielle fioriture
Qui fait de la terre un vitrail
Mais qui saisit la beauté
Que je fige dans le décor?
La plainte revient encore
Que je souffre d'austérité
Et tu éveilles d'un geste polisson
Les consciences bronzant de leur convictions
Quand tu les traverse d'un léger frisson
Mais je ne suis qu'un grain de froid
Si infime avec mes bras en croix
Et les gens ne savent plus sentir
Le soleil que je fais ressortir
Se cache la flamme d'un regard d'enfant
Armé de bonnets et de gants
Qui rêve de ce que la neige fera naître
Alors je rejoindrai la valse aérienne
Qui cache des étoiles dans ses flocons
C'est ma volonté et la Tienne
D'embrasser le monde dans un cocon
Dépêche-toi petit flocon !
RépondreSupprimerSous les nuages nous t'attendons.
J'aime beaucoup celui-ci :D
RépondreSupprimerMais je ne suis qu'un grain de froid
RépondreSupprimerSi infime avec mes bras en croix
Et les gens ne savent plus sentir
Le soleil que je fais ressortir
Hier, en rentrant, avec les quelques flocons qui venaient contre ma voiture entre Arzier et Saint-Cergue, j'ai ressenti cette espèce de solitude des flocons de neige isolés...
J'aime beaucoup l'ambiance de ton poème, le dialogue. Bises