Barque de ma
vie, tu te déplaces vers le port,
Sur l’eau-miroir du ciel, aux belles ombres dorées...
Ah les nuages tournoient, si vite se déploient,
Puis pris dans les brouillards, ils retiennent le soleil
Captif et le tamisent sans un ménagement…
Autrefois ils
jouaient à cache-cache et, tapis,
Comme une
couverture roulée sur les sommets,
Ils attendaient de déverser leurs milliards d'étoiles
En doux manteau blanc sur nos âmes si esseulées...
L'attente fébrile de ce manteau de survie
Purifie nos cœurs de grandes indignités…
Ô joie,
demeure avec nous, lumière, feu lointain...
Plus que quatre jours et la merveille de l'amour,
Dans la
paille de nos peines, brille alentour
Sur la douce clarté
du visage de Marie
Irradié de
l’Enfant Divin, dernier Nouveau-Né !
Paix, oui paix, à ces pauvres humains si impatients !
Ô Ruah,
répand sur notre monde ton pardon,
La réconciliation avec Son Père, Son Don !
Anges, chantez et dansez encore entre les nuages !
Criez Hosanna
en jouant parmi les flocons
Et les
étoiles dans l’éclat de nos louanges !
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