Je t’attends
Comme le veilleur
Guette l’aurore
Je t’attends
La fièvre au cœur,
La fièvre au corps
Il y a si longtemps
Mais seras-tu là
Où je t’attends
Te trouverai-je
Où je t’espère ?
Je t’attends
Dans le sourire de l’ami
Dans la rencontre vive
Et même au cœur de l’ennui
Je t’attends
Dans le secret d’une prière
Dans le verbe fait chair
Et surtout au cœur de ma nuit
Je t’attends
Je me laisserai surprendre
Si tu te laisses trouver
Où je ne t’attends pas
Je t’attends
Dans la paille de mes jours
Si seulement tu faisais
De mon cœur une crèche
