Je suis l'Hiver. Quand le monde commence à ranger ses robes d'or et de feu, je gonfle ma barbe cristalline de gros flocons soyeux. C'est un vieil ami, le vent, qui déloge la neige éphémère de mon être. Et c'est là, quand je déverse mes cristaux, que le regard de l'Homme s'illumine, qu'une flamme timide se ravive en son sein et lui tient chaud.
Je suis l'Hiver. On dit que je suis froid, que je mord la peau. Mais moi, vagabond, je sublime la nature. Je préserve la terre en lui prêtant mon grand manteau et mes voiles immaculés. Et mon frère, Printemps, retirera mes présents quand il aura la volonté de renaître.
Je suis l'Hiver. En ma saison, les foyers s'illuminent et brillent de milles feux. L'Homme cherche quelque part où se poser, quelque part de chaud. À Noël, mes présents sont simples et sobres, une couche blanche sur le paysage et une porte ouverte. Possibilité de s’installer auprès de la chaleur humaine, de ses proches.
Moi aussi, j'ai des crocus subtiles et parfaits : l'espoir, la chaleur, l'amour. Et comme chaque saison, je partage le don du Printemps : votre foi peut renaître, peut s'émerveiller face aux paysages hivernaux, aux sommets blanchis par une neige éternelle, face au étable de cristal, véritable palais. Dans ma rudesse, je suis doux.
Je suis l'Hiver.
Je suis l'Hiver. On dit que je suis froid, que je mord la peau. Mais moi, vagabond, je sublime la nature. Je préserve la terre en lui prêtant mon grand manteau et mes voiles immaculés. Et mon frère, Printemps, retirera mes présents quand il aura la volonté de renaître.
Je suis l'Hiver. En ma saison, les foyers s'illuminent et brillent de milles feux. L'Homme cherche quelque part où se poser, quelque part de chaud. À Noël, mes présents sont simples et sobres, une couche blanche sur le paysage et une porte ouverte. Possibilité de s’installer auprès de la chaleur humaine, de ses proches.
Moi aussi, j'ai des crocus subtiles et parfaits : l'espoir, la chaleur, l'amour. Et comme chaque saison, je partage le don du Printemps : votre foi peut renaître, peut s'émerveiller face aux paysages hivernaux, aux sommets blanchis par une neige éternelle, face au étable de cristal, véritable palais. Dans ma rudesse, je suis doux.
Je suis l'Hiver.
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