11 décembre 2013

J’attends


Je t’attends…
Vraiment ?
Tu m’attends…
C’est dément
Je m’attends…
A contre-temps

En ai-je le temps ?

Je ne le prends

Mais si j’attends,
Qui, au rendez-vous?

Le vide et le manque,
la peur au ventre,
Le temps qui passe, et peut-être la mort

En ai-je l’envie ?

Pourtant, je soupire
Et j’attends,
sur toi,
et l’inspiration,
et l’illumination

Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Mon devenir en dépend, me disent les prophètes-voyants

C’est vrai que lorsque je m’arrête,
silence
Que d’inspirations
Au portillon

Est-ce les premiers pas vers l’illumination ?

Je t’attends,
Surtout toi, l’ami
Et toi la mère, et toi le père,
Depuis la nuit des temps.

Dèsir d’amour

Qui viendra donc au cœur de la nuit ?

 

1 commentaire:

  1. On attendait que le maître des contrastes, de l ombre et de la lumiere prenne la plume, et voici que c est fait!
    Tel un jean-baptiste qui montre toujours plus loin, toujours plus haut, et toujours plus proche, le maître vient déposer quelques lignes obscures pour illuminer notre attente et vivifier notre regard!
    Amen!

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